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Contraception et grossesse

Le syndrome LPAC, plus fréquent chez les femmes en raison des œstrogènes, peut être influencé par les contraceptifs oraux et la grossesse. Un suivi médical adapté permet de gérer efficacement les symptômes et de prévenir les complications.

Syndrome LPAC et contraception orale

La fréquence plus importante du syndrome LPAC chez les femmes est liée à l’effet des œstrogènes qui diminuent le flux biliaire et augmente le taux du cholestérol dans la bile. Ils favorisent ainsi la cholestase et la lithiase. Les contraceptifs œstroprogestatifs diminuent en outre la vidange de la vésicule. Il a été démontré que les contraceptifs œstroprogestatifs accélèrent le développement de la lithiase chez les femmes prédisposées.

 

Syndrome LPAC et grossesse

Ma grossesse

La moitié des femmes touchées par le syndrome LPAC présentent une cholestase gravidique lors de leur grossesse. Elle se traduit le plus souvent par des démangeaisons (le « prurit ») apparaissant au 2ème ou au 3ème trimestre de la grossesse et par une perturbation des enzymes hépatiques et des acides biliaires, visible lors d’une prise de sang. Elle est sans conséquence sur la santé de la femme enceinte mais peut entraîner un accouchement prématuré en l’absence de traitement.

Mon traitement

Si le syndrome LPAC a été diagnostiqué et le traitement initié avant la grossesse, il est recommandé de le poursuivre pendant cette période. Il ne présente pas d’effet tératogène (effet nuisible pour le fœtus). Pour les femmes présentant des anomalies caractéristiques du LPAC à l’échographie, même en l’absence de symptômes, il est conseillé de suivre le traitement médicamenteux pendant la grossesse.

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